vendredi 28 juin 2013

Björk















































Björk Guðmundsdóttir est une chanteuse-compositrice-musicienne islandaise que tout le monde connaît. (C’est peut-être la seule personnalité islandaise que tout le monde connaît, d’ailleurs.) Vous avez tous déjà entendu au moins quelques-unes de ses chansons, vu ses habits extravagants, vous connaissez peut-être son côté excentrique et son accent islandais à couper au couteau (qui semble presque disparaître quand elle chante). Pendant les années 90, Björk était tout simplement incontournable pour qui s’intéresse un tant soit peu à la musique populaire — et impossible à éviter pour qui ne vit pas reclus en hermite dans une grotte au Tadjikistan. Son heure de gloire est un peu passée aujourd’hui, même si elle continuera probablement à avoir des millions de fans jusqu’à la fin de sa carrière (on ne détrône pas une colosse aussi facilement).

Comme beaucoup de stars de la pop, Björk aura gagné sa réputation en sachant présenter de nouveaux courants musicaux de manière fédératrice, à la fois nouvelle et consensuelle (non allez, je vire cette phrase à la noix) — Dans les années 90, Björk incorporera des influences house et trip-hop dans ses chansons, qui deviendront des références du genre ; son album le plus connu mariera ces sons venus de la musique électronique à un octuor d’instruments à cordes ; plus tard, elle prendra ses distances avec l’air du temps et sa musique deviendra plus expérimentale. Mais commençons par le début…



… enfin, en vitesse, parce que ses débuts, je les connais mal. Debut n’est pas le premier album de Björk. Le premier album de Björk, stricto sensu, c’est un obscur disque éponyme, enregistré quand elle n’avait que onze ans. On y retrouve une reprise de “The Fool on the Hill” des Beatles traduite en islandais, une chanson écrite par le beau-père de Björk, d’autres chansons écrites par d’autres gens (Björk en aura quand même composé une)… et non, je n’ai pas écouté ce disque. Entendre la voix qu’avait Björk à onze ans, ça peut être mignon, mais je ne sais pas si à cet âge, dirigée par plein d’adultes, elle a pu vraiment créer quelque chose qui lui soit propre. J’en doute un peu. L’album n’est pas référencé sur la discographie officielle, ce qui laisserait entendre que l’artiste même n’approuve pas (ou plus) la galette en question.

Björk commencera sa « vraie » carrière musicale au sein de plusieurs groupes : un du nom de Spit and Snot dont elle seule semble avoir gardé la mémoire, deux groupes de post-punk appelés Tappi Tíkarrass (littéralement « bouchon dans le cul d’une chienne » !) et KUKL (« sorcière »), et un groupe pop/rock indépendant déjà plus connu, qui aura rencontré pas mal de succès : The Sugarcubes. Je ne connais pas bien les Sugarcubes, j’ai juste écouté leur album Life’s Too Good une fois — le chanteur me saoûle un peu, à part “Cold Sweat” ça n’est pas tout à fait mon style.

Björk enregistrera aussi un album intitulé Gling-Gló en collaboration avec un trio de jazz, chantera sur deux pistes d’ex:el de 808 State (un album sympa, par un groupe majeur du courant acid house)… et je zappe peut-être encore un ou deux trucs. Tout ça pour dire que Björk avait déjà de l’expérience quand elle lança sa carrière solo avec :



Debut, sorti en 1993 (donc quand Björk avait 28 ans). La pochette laisse imaginer un album un peu candide, discret, voire un style épuré. Ce n’est pas tout à fait le cas : si on retrouve une certaine innocence et un certain idéalisme dans les chansons au niveau des paroles, le style « classique » de Björk (ces chansons plutôt pop aux arrangements léchés, comportant presque toujours un ou deux éléments originaux : les percussions un peu inhabituelles sur “Venus as a Boy” ou “Human Behaviour”, par exemple) est déjà bien en place. Son chant aussi. Au niveau de l’écriture, c’est variable : il y a deux ou trois classiques comme “Human Behaviour” sur ce disque, mais à côté de cela, pas mal de pistes un peu oubliables.

On trouve aussi sur deux ou trois pistes de Debut un aspect stylistique que j’aime beaucoup mais que l’artiste abandonnera par la suite : des beats électroniques très dansants, orientés house voire dance music. Björk aime la musique électronique et ça s’entend ! Certains singles se feront d’ailleurs remixer par des pointures techno comme Fluke ou Underworld… et quelque part j’aurais bien aimé qu’elle continue dans cette voie, mais qu’importe. Les autres influences électroniques qu’elle adoptera par la suite se marieront aussi très bien avec ses chansons. (Mieux, diront certains.)

La majorité des éditions incluent “Play Dead” en piste bonus à la fin de l’album ; composée pour la B.O. du film The Young Americans, il s’agit de l’une des meilleures chansons du disque selon moi, sinon la meilleure. J’aime aussi beaucoup “There’s More to Life Than This”, enregistrée paraît-il dans les toilettes d’un bar ou d’un club, qui réussit à paraître intimiste tout en ayant les sons les plus orientés dance de l’album… un peu tout le style de Debut en condensé.


Post, sorti en 1995, démarre très fort avec “Army of Me” : piste très affirmée voire agressive, avec des sonorités mécaniques et grondantes, elle se démarque nettement des styles qu’on a pu entendre sur Debut. La pochette l’annonçait déjà, cette piste semble le confirmer : Post est un disque aux thèmes plus adultes. Mais à la suite d’“Army of Me”, c’est une belle chanson d’amour un peu particulière que nous fait écouter Björk sur “Hyperballad”, où l’on retrouve à la fois de la tendresse et des rythmes discrets rappelant un peu l’IDM… Plus loin, on trouvera aussi des chansons calmes et intimistes, comme la très simple “You’ve Been Flirting Again” ou le final “Headphones” — et, à l’opposé, plein d’énergie sur “I Miss You” (que j’aime particulièrement). À côté de cela, “It’s Oh So Quiet” semble sortie d’une comédie musicale — et détonne franchement un peu avec le reste du disque (je la zappe assez souvent). Les sonorités house et dance ont quant à elles disparu pour laisser la place à quelques influences trip-hop ; Tricky a d’ailleurs co-écrit deux titres, dont l’excellente “Enjoy” (l’autre piste un peu sombre du disque). Et au milieu de tout ça, il y a “Isobel”, que vous avez pu écouter au début de l’article et qui fait partie de mes chansons préférées de Björk après “Jóga” et “Hunter”.

Bref, sur ce disque (l’un des plus variés de l’artiste), Björk s’approprie avec talent tout une multitude de genres en vogue à l’époque et les combine pour former son style propre. Le résultat est mon album préféré de l’artiste ! La plupart des fans lui préfèrent cependant…


… (je laisse les points de suspension en suspens un moment pour vous dire que Post est suivi de Telegram, un album de remixes avec notamment LFO, Mika Vainio (de Pan Sonic), Deodato etc. — comme pas mal d’albums de remixes, je l’ai trouvé sympa mais je préfère toujours revenir aux originales) …







Homogenic, souvent considéré comme le chef d’œuvre de Björk. Les beats et influences électroniques diverses sont toujours là, mais accompagnées par un octuor à cordes (l’Icelandic String Octet) qui donne à la musique une autre élégance, un son moins typé « années 90 »… disons que si Debut et Post s’appropriaient l’air du temps, Homogenic s’en démarque un peu et a des prétentions plus atemporelles.

“Hunter” et “Jóga”, qui ouvrent l’album, sont absolument sublimes et dégagent une impression de puissance calme, presque froide mais intense ; “Bachelorette”, qui vient une piste après, est grandiose, lettre d’amour presque menaçante et ensorcelleuse. J’aime moins “Unravel” ou “5 Years”, que je trouve trop répétitives, trop simples et, pour être honnête, trop mielleuses (je m’attire sans doute les foudres de certains fans en disant ça — “Unravel” fait partie des chansons les plus populaires de Björk). Il n’y a que peu de moments vraiment rythmés et dansants sur Homogenic : seules “Alarm Call”, qui rappelle le style de Post, et “Pluto” (dont l’instrumentation glitch évoquera à certains un bug passé en boucle !) mettent vraiment en avant ces aspects. (Je les aime beaucoup toutes les deux.) Le final est l’une des chansons les plus douces de Björk… et ce final me décevra toujours, car la version utilisée, sans percussions, me plaît nettement moins que le mix original utilisé dans la vidéo (avec les deux robotes qui s’embrassent (les clips de Björk sont souvent très bons en passant, et certains sont même sublimes)). Homogenic a beau être un chef d’œuvre pour la plupart des gens, à mes oreilles, c’est un disque inégal. J’adore cinq des dix pistes ; les cinq autres me touchent nettement moins.


Selmasongs est la bande originale de Dancer in the Dark de Lars von Trier. Je n’ai pas écouté ce disque. Je n’ai pas voulu voir Dancer in the Dark non plus. Ce n’est pas du tout mon genre de film, il risque de me faire un pincement au cœur insupportable pendant des années.










Vespertine est l’album le plus intime de Björk, et aussi l’un de ses plus réussis. Pour une fois, toutes les chansons sont dans un style similaire, un style beau et original qui évoque l’hiver, l’intimité et la chaleur au milieu du froid… un « disque pour le foyer », un disque-« aquarelle » (plutôt qu’une peinture à l’huile), dans les mots de l’artiste, sans pour autant tomber dans des poncifs acoustiques : on entend ici de la harpe, du clavicorde et du célesta (un instrument entre le glockenspiel et le piano), mais aussi pas mal de sons électroniques. (Björk compare Vespertine à « de petits insectes qui sortent de la cendre ». Elle dit des choses étranges parfois. Comme quand elle a prononcé la phrase de remerciements “I am grateful grapefruit!” (sic) aux Brit Awards, à l’occasion de la remise de je ne sais plus trop quel prix gagné par Homogenic.)

Vespertine est un album très soigné, très accompli, le plus cohésif de toute sa discographie. C'est mon préféré après Post (et avant Homogenic).


Après Vespertine, Björk sort deux compilations/coffrets/rétrospectives (dont je ne parlerai pas parce que je n’écoute pas de best ofs), 4 CDs live (Debut Live, Post Live, Homogenic Live et Vespertine Live — réunis en un coffret), et annonce qu’elle fait « table rase », que sa carrière va prendre un nouveau départ. Ce qui se confirmera à l’écoute des albums suivants, pour la plupart nettement moins pop et plus expérimentaux… À commencer par Medúlla (« mœlle » en latin), album qui remplace quasiment tous les instruments par des voix humaines. C’est le premier album véritablement bizarre de Björk ; vous avez intérêt à aimer le human beatbox, les chants a capella et les jeux de gorge inuit si vous voulez vous y aventurer !

Medúlla est un disque très intéressant pour son côté expérimental ; les formes prises par les voix sont souvent surprenantes, parfois déroutantes. Le disque fut en général très bien reçu par la critique. Mais personnellement, je trouve ce disque plus intéressant que véritablement agréable à écouter ; j’aime “Oceania”, j’aime la très belle “Vökuró” (une reprise d’une chanson islandaise), de nombreuses autres me laissent de marbre. J’attendais beaucoup d’une collaboration entre Björk et Mike Patton ; le résultat est beaucoup trop sage à mon goût. “Show Me Forgiveness”, courte chanson a capella, n’a rien de particulier… d’autres pistes un peu dissonantes me semblent n’aller nulle part. Medúlla est un disque que je respecte, mais qui me déçoit. Je ne l’écoute que très rarement. Je sais que d’autres gens l’adorent. À vous de voir.


Vous connaissez Matthew Barney ? L’artiste qui a fait The Cremaster Cycle, cette série de films extrêmement bizarres voire dérangeants, à la symbolique complexe, avec des images qu’on dirait sorties de rêves tordus — montrés uniquement dans des musées d’art contemporain… Hé bien en 2005, Björk convole et collabore avec Matthew Barney, et elle participe à Drawing Restraint 9, un autre de ses films mettant en scène une histoire d’amour étrange et surnaturelle sur un baleinier au Japon. Il est aussi question dans ce film de shintoisme, de métamorphoses, d’une sculpture géante en paraffine et de cérémonie du thé.

Afin de composer la bande son du film, Björk voyage au Japon pour y étudier la musique japonaise traditionnelle. On retrouve donc sur (The Music From) Drawing Restraint 9 du shô, une performance de nô… et surtout un sentiment général d’étrangeté qui peut rappeler celui qu’on ressent en écoutant certaines musiques japonaises, dissonantes aux oreilles non habituées. Un grand minimalisme, aussi. Ce disque est tout aussi barré et surprenant que Medúlla — et pour tout vous dire, on n’a vraiment pas l’impression d’entendre un disque de Björk quand on l’écoute ! La chanteuse reste silencieuse sur la plupart des pistes, qui sont intrigantes, inclassables, aussi éloignées que possible de tout ce qui est pop. On peut y entendre un univers sonore original, ou bien de la branlette expérimentale dissonante qui fait mal aux oreilles. Drawing Restraint 9 est le disque le plus atypique de Björk, et nombreux sont ceux qui ne l’ont pas aimé du tout. Pour ma part, je l’aime bien !

… à part “Holographic Enterpoint”, piste de nô de dix minutes sans accompagnement, lourdingue au possible. En même temps, c’est la seule que Björk n’a pas composée.


Il y a un grand obstacle qui menace tous les artistes qui se renouvellent à chaque album et poursuivent une longue carrière, un point que je redoute toujours de voir mes artistes préférés atteindre : le retour en arrière. Quand les artistes, en panne d’inspiration peut-être, s’arrêtent d’aller de l’avant et reviennent sur les chemins qu’ils ont déjà parcouru, sans parvenir à égaler leurs gloires passées. Volta, c’est ça : Björk a de nouveau envie de faire de la pop mais n’y arrive plus aussi bien qu’avant, l’inspiration manque, les chansons sont vaguement sympathiques mais au final oubliables, et l’album est médiocre. Les fans y trouveront leur compte, sans doute, les autres pourront passer leur chemin. Pas besoin de s’apesantir dessus. (En plus, la pochette est ridicule.)


Je ne suis pas de ces fans fidèles qui suivent leurs artistes préférés où qu’ils aillent pendant l’intégralité de leur carrière, qui gardent la même passion pour eux peu importe le nombre des années, et qui tiennent à avoir chaque disque qu’ils sortent. Il y a tout simplement trop d’artistes intéressants pour rester scotché(e) à un(e) seul(e)… Arrivée là, Björk aurait pu arrêter sa carrière que ça ne m’aurait pas fait grand-chose ; j’aurais continué à réécouter ses premiers disques de temps à autre avec plaisir, et ça m’aurait suffi. Tout ça pour dire que, quand Biophilia est sorti en 2011, je ne l’ai pas écouté — et c’est seulement au moment d’écrire cet article que j’y ai jeté une oreille. Deux fois et demie pour le moment. Ça n’est pas assez pour le juger, mais je ne sais pas si j’y reviendrai… pas parce que l’album est mauvais, mais parce qu’il ne me parle pas du tout. Biophilia est un album de chansons au style plutôt académique-expérimental, un peu comme Medúlla sans la contrainte des voix à la place des instruments ; un petit peu comme Vespertine aussi par moments mais en nettement plus distant, moins chaud, moins immédiat. Les chansons de Biophilia sont en général lentes et contemplatives, et… franchement, je ne sais pas quoi vous dire. Elles ne m’accrochent pas. Quand Björk chante “heeeeaveeeeen… heeeaaaven’s booodiieees…” sur “Cosmogony” (l’un des rares moments dont je me souviens), elle atteint peut-être l’illumination ou l’exstase mais me laisse de marbre. Les synthés simplistes sur “Thunderbolt” ne sont ni beaux, ni intéressants à mes oreilles. Les seuls moments où Biophilia a réveillé mon intérêt, c’est sur les éruptions de drum’n’bass à la fin de “Crystalline” et sur “Mutual Core” ; sans ça, j’aurais pu m’endormir. Mais la plupart des critiques ont apprécié cet album, bien plus que Volta en tout cas. Je pense que je vais laisser cet album aux autres.

Avec tout ça, je n’ai pas mentionné le fait que Biophilia est un album entièrement multimédia, chaque piste étant illustrée par une application (“app” ? application ? il y a une différence ?) pour iBidule, iChose ou iTruc. Ces applications sont conçues notamment avec la collaboration de Stephen Malinowski (l’inventeur de la Music Animation Machine), et… je ne sais pas trop s’il s’agit de jeux ou de vidéos interactives, probablement quelque chose entre les deux, l’idée est intéressante en tout cas (je l’essaierai si j’en ai l’occasion un jour, mais je n’ai pas d’iMachin). Le disque est également sorti dans un coffret ultra-deluxe-power-limité, en bois, 200 exemplaires, contenant un livre et une série de diapasons spéciaux (chacun étant ajusté à la tonalité de l’une des pistes).


[edit : 22 avril 2015] Après ces déceptions, j'avais donc fini par prendre mes distances avec l'Islandaise — et puis là, bonne surprise : elle ressort un nouvel album de chamber pop ! Un écho à Homogenic et surtout à Vespertine, et à mon avis le meilleur album qu'elle ait sorti depuis ce dernier.

Vulnicura suit sa rupture de Björk avec Matthew Barney ; l'artiste dit s'être réfugiée dans la composition pour instruments à cordes, et ce sont des chansons nettement plus directes qu'on entend ici, avec des accompagnements riches où les violons sont au premier plan, plus des expérimentations électroniques contemporaines pour secouer un peu le tout (Björk a collaboré avec The Haxan Cloak sur “Family” et avec Arca, un des producteurs en vogue du moment, sur tout l'album… en parlant d'Arca, j'ai trouvé son album Xen trop formaliste et décevant, mais bon, c'est pas le sujet).

Plutôt que d'être un album cérébral (comme un peu tout ce qu'a sorti Björk à partir de Medúlla, dans la seconde partie de sa carrière), Vulnicura vient du cœur, et c'est peut-être pour ça qu'il fonctionne là où Volta avait échoué.

Il n'y a qu'une chose qui manque un peu à ce huitième album, ce sont des titres-phares, des singles auxquels on aurait envie de revenir tout particulièrement. Pas de “Hidden Place”, de “Pagan Poetry” ni de “Cocoon” ici… c'est ces pistes qui achevaient de faire de Vespertine un excellent album. N'empêche, Vulnicura est un beau retour.











… Voilà, c’est tout (ouf) !

En résumé, je vous conseille de prendre Post, Homogenic et Vespertine en priorité (et de commencer par Post ou Homogenic), puis de voir ce qui vous intéresse dans les autres disques après.

Vous pouvez aussi y aller dans l’ordre chronologique, en commençant par Debut.







Le saviez-vous ? En Islande, il n’y a pas de noms de famille ! Tout le monde s’appelle « fils de ___ » ou « fille de ___ ». “Björk Guðmundsdóttir” signifie « Björk, fille de Guðmundur ». (La fille que Björk a eue avec Matthew Barney s’appelle Ísadóra Bjarkardóttir Barney.)

+ Tout le monde prononce Björk « byork », mais la prononciation islandaise ressemble plutôt à « pyeurk ». Ce prénom signifie littéralement « bouleau ».

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